Titre : La ballade de Trash
Auteur : Jeanne-A. Debats
Éditeur : Syros, collection Soon
Nombre de pages : 293
En ce début de XXIIème siècle, les bouleversements climatiques et les crises économiques ont ravagé villes et campagnes et jeté des milliers de personnes dans l’extrême pauvreté et la violence. Des bandes errent dans ce monde exsangue et se partagent de pauvres territoires tandis que les riches se sont réfugiés dans Paris, coupé du reste du monde par une gigantesque bulle de protection. A l’intérieur et à l’extérieur de Paris, le NaDa4, maladie mortelle qui prive les malades de tout sentiment, fait des ravages et donne lieu à toutes sortes de trafics de médicaments.
C’est dans cette société post-apocalyptique que vivent les Tramps, une bande d’enfants et d’adolescents, dirigée par Trash, jeune fille de dix-huit ans, et son second Junk, véritable colosse qui donnerait sa vie pour elle. Dans les ruines de l’extérieur, Trash a aménagé un repaire secret pour les enfants perdus de sa bande, qui vit de récupération et de recyclage. Contrairement aux nombreux gangs qui sévissent dans ce monde, celui de Trash n’est ni violent, ni sexiste, et l’autorité ne repose pas sur la peur ou la contrainte. Pour l’heure la question qui agite les Tramps est de savoir si la bande se rendra à la réunion convoquée par Markus, le chef des gangs parisiens, au Parc Montsouris, afin de discuter d’une trêve. Les avis sont partagés mais Trash décide d’y emmener les siens. Cela implique un voyage très périlleux dans les sous-sols parisiens, dans ce qui reste de l’ancien métro, car le danger rôde partout : bandes cannibales, police, traîtres, pollens … En chemin, les Tramp rencontre Seize, une jeune fille étrange, capable de deviner l’avenir proche, qui pressent un danger au bout du chemin. Mais Trash avance malgré tout, malgré la maladie qui la ronge car elle a aussi des comptes à régler avec son passé, lorsqu’elle vivait dans la bulle …
Vous aimerez :
- le scénario sans pause
Auteur : Jeanne-A. Debats
Éditeur : Syros, collection Soon
Nombre de pages : 293
En ce début de XXIIème siècle, les bouleversements climatiques et les crises économiques ont ravagé villes et campagnes et jeté des milliers de personnes dans l’extrême pauvreté et la violence. Des bandes errent dans ce monde exsangue et se partagent de pauvres territoires tandis que les riches se sont réfugiés dans Paris, coupé du reste du monde par une gigantesque bulle de protection. A l’intérieur et à l’extérieur de Paris, le NaDa4, maladie mortelle qui prive les malades de tout sentiment, fait des ravages et donne lieu à toutes sortes de trafics de médicaments.
C’est dans cette société post-apocalyptique que vivent les Tramps, une bande d’enfants et d’adolescents, dirigée par Trash, jeune fille de dix-huit ans, et son second Junk, véritable colosse qui donnerait sa vie pour elle. Dans les ruines de l’extérieur, Trash a aménagé un repaire secret pour les enfants perdus de sa bande, qui vit de récupération et de recyclage. Contrairement aux nombreux gangs qui sévissent dans ce monde, celui de Trash n’est ni violent, ni sexiste, et l’autorité ne repose pas sur la peur ou la contrainte. Pour l’heure la question qui agite les Tramps est de savoir si la bande se rendra à la réunion convoquée par Markus, le chef des gangs parisiens, au Parc Montsouris, afin de discuter d’une trêve. Les avis sont partagés mais Trash décide d’y emmener les siens. Cela implique un voyage très périlleux dans les sous-sols parisiens, dans ce qui reste de l’ancien métro, car le danger rôde partout : bandes cannibales, police, traîtres, pollens … En chemin, les Tramp rencontre Seize, une jeune fille étrange, capable de deviner l’avenir proche, qui pressent un danger au bout du chemin. Mais Trash avance malgré tout, malgré la maladie qui la ronge car elle a aussi des comptes à régler avec son passé, lorsqu’elle vivait dans la bulle …
Vous aimerez :
- le scénario sans pause
- l'espoir distillé à petite dose dans un monde de noirceur
- l'espoir mis dans l'Humain avec un grand "H"
- le côté "cours des miracles" du refuge créé par Trash
- la lutte (même désespérée) contre la barbarie
Vous n'y trouverez pas :
- des personnages ultra-développés
- de temps mort
Mon avis ?
Vous n'y trouverez pas :
- des personnages ultra-développés
- de temps mort
Mon avis ?
J'ai beaucoup aimé, mais j'ai eu énormément de mal à entrer dans
l'univers au début, principalement parce que je n'accrochais pas aux personnages, ce qui découlait d'un style à mon goût trop distancié.
Et puis... la magie a opéré ! Passé la page 70, j'ai dévoré le bouquin d'un seul coup. L'univers est noir, les personnages sont sombres, dévorés par leurs envies, leurs désirs, mais aussi leurs espoirs.
Le scénario est prévisible mais on va jusqu'au bout quand même. J'ai eu les larmes aux yeux à la fin, juste avant le prologue, et j'ai trouvé les relations entre les personnages vraiment très bien gérées : elles sont naturelles, et c'est peut-être pour cela qu'elles sont si prévisibles : aucun personnage ne surjoue. Ils ont chacun un rôle précis dans les Tramps mais leur caractère les rends réels, alors qu'ils auraient très bien pu faire carton pâte sous une autre plume.
Pas un coup de cœur à cause du petit côté prévisible, mais presque. Je regrette même qu'il n'y ai pas une suite, j'en aurai bien dévoré 200 ou 300 pages de plus !
Et puis... la magie a opéré ! Passé la page 70, j'ai dévoré le bouquin d'un seul coup. L'univers est noir, les personnages sont sombres, dévorés par leurs envies, leurs désirs, mais aussi leurs espoirs.
Le scénario est prévisible mais on va jusqu'au bout quand même. J'ai eu les larmes aux yeux à la fin, juste avant le prologue, et j'ai trouvé les relations entre les personnages vraiment très bien gérées : elles sont naturelles, et c'est peut-être pour cela qu'elles sont si prévisibles : aucun personnage ne surjoue. Ils ont chacun un rôle précis dans les Tramps mais leur caractère les rends réels, alors qu'ils auraient très bien pu faire carton pâte sous une autre plume.
Pas un coup de cœur à cause du petit côté prévisible, mais presque. Je regrette même qu'il n'y ai pas une suite, j'en aurai bien dévoré 200 ou 300 pages de plus !
4,5/5
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