Titre : Dernière semaine d'un reptile
Auteurs : Franck Ferric
Editeur : Éditions du Riez
Nombre de pages : 244
Dans son petit appartement minable, Julius vit une existence qui ne
vaut pas beaucoup mieux. Sa petite amie l’a plaqué. Son job est idiot.
Sa voisine est fêlée. Son unique échappatoire est l’écriture, à laquelle
il se consacre tous les jours. Ses histoires parlent de plombiers de
l’espace lancés à travers les intestins de l’Univers, de clochards
vampires courant après le soleil, de gamins qui préfèrent la chasse au
dragon aux bancs de l’école.
À travers huit nouvelles de fantastique, de fantasy et de science fiction, toutes liées à de grands thèmes mythiques ou légendaires, « Dernière semaine d’un reptile » retrace les sept derniers jours d’un écrivain looser et solitaire, sa glissade délirante dans sa folie intime, dans la folie du monde.
Franck Ferric est né en 1979 à Bourges. Il est l’auteur de deux romans, « La Loi du désert » et « Les Tangences Divines ». Il a publié une quarantaine de nouvelles dans diverses revues et anthologies (notamment aux éditions de l’Oxymore, Argemmios, Malpertuis, Rivière Blanche). Certaines ont été rééditées dans son premier recueil, « Marches Nocturnes ». « Dernière semaine d’un reptile » est son deuxième recueil.
À travers huit nouvelles de fantastique, de fantasy et de science fiction, toutes liées à de grands thèmes mythiques ou légendaires, « Dernière semaine d’un reptile » retrace les sept derniers jours d’un écrivain looser et solitaire, sa glissade délirante dans sa folie intime, dans la folie du monde.
Franck Ferric est né en 1979 à Bourges. Il est l’auteur de deux romans, « La Loi du désert » et « Les Tangences Divines ». Il a publié une quarantaine de nouvelles dans diverses revues et anthologies (notamment aux éditions de l’Oxymore, Argemmios, Malpertuis, Rivière Blanche). Certaines ont été rééditées dans son premier recueil, « Marches Nocturnes ». « Dernière semaine d’un reptile » est son deuxième recueil.
Vous aimerez :
- le format poche
- la construction originale du recueil
- les nombreux symboles qui émaillent les textes
- la variété des genres et des époques
Vous n'y trouverez pas :
- un prix bas pour un poche
- des textes optimistes
- de vraies réponses à vos questions
Mon avis ?
Préparez-vous à une plongée dans l'étrange ! Au cours de la Dernière semaine [du] reptile nommé Julius, chaque jour apporte son lot de bizzarerie, de folie intime et d'angoisses. Et à chaque jour, sa nouvelle. En effet, le recueil propose une construction très originale et vraiment agréable à suivre : avant et après chaque nouvelle se trouvent quelques pages qui relatent la journée de Julius, et pourquoi et comment il en vient à écrire telle ou telle nouvelle. Entre les échos qui persistent de la vie de Julius aux nouvelles qu'il écrit, on observe une construction faite en croisements et en inversion : un peu comme si plus les nouvelles de Julius étaient réalistes, et plus sa vie prenait une tournure étrange !
Je ne vais pas en dire plus, pour ne pas vous gâcher la surprise et conserver le mystère jusqu'au bout. Je vais plutôt vous parler du style de l'auteur : déjà, dans La loi du désert, Franck Ferric m'avait épatée par son style très maîtrisé mais jamais ampoulé. Ici, c'est toujours le cas, mais vous y trouverez en plus une dimension symbolique très forte, d'autant plus que nombre de mythes affleurent au détour d'une phrase ou d'une autre, comme une ombre déformée de la réalité qui nous est contée. Des trouvailles discrètes, fugaces, mais qui émaillent le récit comme de petites perles brillantes et merveilleuses. Non, franchement, j'ai adoré !!
Mais ne vous y trompez pas : c'est sombre, très sombre, et le style appuie sur l'ambiance, tant et si bien que celle-ci pèse rapidement. J'ai eu beau lire une nouvelle par jour (j'ai commencé à lire le recueil un dimanche, d'ailleurs, puisque celui-ci s'ouvre sur un dimanche (presque ordinaire) dans la vie de Julius !), l'ambiance m'a vraiment pesée.
En somme, c'est un excellent recueil de nouvelles dont la qualité m'a laissée béate d'admiration. Il est rare qu'un recueil parvienne à une telle unité au niveau de l'ambiance, à une telle cohérence au niveau du fil rouge, où chaque texte se fait parfaitement écho. N'aurait été l'ambiance vraiment étouffante, j'aurais sans doute attribué la note maximale et apposé la mention "coup de cœur". Mais cette sensation d'angoisse à la lecture témoigne du grand talent de l'auteur à explorer son thème jusqu'au bout, et fait de Dernière semaine d'un reptile une lecture dont on ne ressort pas indemne.
4/5
Je ne savais pas que tu l'avais chroniqué. Je l'ai lu aussi cet été et même chose, une claque. J'avais déjà adoré son premier recueil, celui-ci confirme mon admiration (mais je n'ai toujours pas réussi à commencer la Loi du désert -_-' ).
RépondreSupprimerUne claque aussi, le roman, même si à moindre mesure je trouve :)
Supprimer