lundi 29 juin 2015

C'est lundi, que lisez-vous ? #102

Ce que j'ai lu la semaine passée :


Ce que je suis en train de lire :

Ce que je vais lire ensuite :

So far, so good : le blog semble être de retour pour de bon :D
La semaine dernière, j'ai lu le tome 3 des Outrepasseurs, qui était une fin à la hauteur de la trilogie ! En parallèle, j'ai lu L'Archipel des séismes, un recueil d'articles, d'essais, de nouvelles et de poèmes datant de 2011, et qui tournent tous autour de la catastrophe de Fukushima. Poignant et prenant.

En ce moment, je lis Ianos : je découvre à la fois un univers original et une plume étonnante ! Néanmoins j'ai à peine dépassé la page 50 (j'ai commencé hier) donc difficile de vous en dire davantage pour l'instant...
C'est une belle brique de SF, du coup, derrière, je compte enchaîner avec un roman plus court, et de steampunk cette fois : Smog of Germania, acheté sur le seul argument que la couverture est trop "waouh" (j'ai même pas lu le résumé, cette fois, sérieusement ^^)

Et vous, que lisez-vous de beau ce lundi ? Dites-moi tout \o/

dimanche 28 juin 2015

[Sylvie Lainé] L'Opéra de Shaya

// Grand Prix de l'imaginaire 2015 \\
// Prix Bob Morane 2015 \\
 
  So-Ann, née dans un vaisseau spatial, a du mal à s’habituer aux coutumes étranges et contraignantes des mondes où se sont établis les humains. Alors quand elle entend parler de Shaya, cette planète où la faune et la flore sont en totale empathie avec ses visiteurs, elle n’hésite pas une seule seconde. Mais en vérité, qui s’adapte à qui ? Quels mystères se cachent dans ce monde qui semble idéal ?
L’Opéra de Shaya est un space opera envoûtant et magique, accompagné de trois autres nouvelles tout aussi fortes et sensibles.
Sylvie Lainé est sans aucun doute l’une des plus belles plumes de l’imaginaire en France. Récompensée à maintes reprises, traduite en plusieurs langues, elle tisse depuis trente ans des histoires qui ne cessent de nous interroger sur notre humanité et notre rapport à l’autre.

Le rapport à l'autre... un thème qui me parle particulièrement du fait de mes convictions personnelles, mais aussi de par mes études, qui se sont jusqu'à présent concentrées sur l'interculturalité et le multiculturalisme. J'avais déjà lu un précédent recueil de l'auteur, Marouflages, que j'avais adoré pour ce même thème central. Ici, j'ai retrouvé tout ce que j'avais déjà adoré dans ses nouvelles, et plus encore. C'est donc un coup de cœur ! \o/

Ce recueil porte le nom de la plus longue des nouvelles présentées, une novella en fait, qui raconte l'exil volontaire d'une femme sur une planète qui a la particularité d'absorber les éléments génétiques de ses visiteurs. Ainsi, il n'est autorisé qu'un humain par parcelle, afin de ne pas surchargée le réseau planétaire d'informations. Les souvenirs, les connaissances acquises et innées, notre forme corporelle, notre manière de pensée... tout est transmis à cette planète et ses habitants, aux plantes et aux fleurs, qui prennent au fil des jours la forme que l'on désire et/ou que l'on voit en elles. Ainsi, un petit animal se prend d'affection pour l'exilée humaine sur Shaya, qui voit en lui un chat... et l'animal en prend la forme et le comportement peu à peu.Il en va de même pour les créatures sentientes, qui s'humanisent de manière étonnante et... surprenante.

Ajoutez à cette approche subtile et intelligente une écriture fluide et belle, qui sert magnifiquement le propos sur l'altérité ouverte, et vous obtiendrez ce petit bijou d'émotion et d'optimisme, mais jamais niais, en témoigne la chute renversante et troublante de L'Opéra de Shaya. Je ne suis pas surprise qu'il ait obtenu deux prix depuis que je l'ai acheté : c'est un recueil qui vaut le détour, et même un long passage réflexif !
 
Les autres nouvelles, tout aussi belles mais plus courtes, développent la réflexion à travers différentes histoires qui relèvent toutes du space-opéra. L'interview qui clôt le recueil confirme d'ailleurs tout le bien que je pensais de l'auteur, sur un plan humain aussi bien que littéraire.
Dois-je aussi préciser que l'ouvrage est préfacé par Jean-Marc Ligny ? J'ai d'ailleurs La Mort peut danser dans ma PAL, acheté avec l'Opéra de Shaya lors du salon de Lambesc près de chez moi, l'an passé... Maureen de Bazar de la Littérature en a dit beaucoup de bien, il va falloir que je le lise très bientôt. ^___^

Et comme ActuSF fait toujours bien les choses, en plus, c'est un recueil à petit prix, en papier comme en numérique. N'hésitez pas : foncez ! ^^

lundi 22 juin 2015

C'est lundi, que lisez-vous ? #101

Ce que j'ai lu ces derniers temps :
 
 


Ce que je lis en ce moment :

 Ce que je vais lire ensuite :

Cela fait deux bons mois que je vous ai laissés et... j'ai lu, un peu, mais pas autant que j'aurais pu !
Lors de ma semaine londonienne, j'ai lu Seuls de Mathias Moucha, angoissant à souhait dans une ville de Prague qui était parfaitement conforme à mes souvenirs de vacances de cet été dans sa géographie, ses us, ses coutumes... je vous en reparlerai bientôt ! ^^
J'ai également lu Tarentula de Nicolas Cartelet, mais malheureusement, en dépit d'une écriture fluide et d'une idée géniale de l'auteur, la rencontre ne s'est pas faite, à cause de l'humour trop tiré par les cheveux (et trop potache par moments) pour moi... dommage ! L'auteur a du talent cela dit, donc je lirai autre chose de lui, mais dans un genre différent :-)
Ensuite, de retour, j'ai lu De Ronces et d'écume, une romance historique dont je ne vous parlerai pas sous forme de chronique ici, car aucun élément fantastique n'y apparaît, mais c'était fort fort fort sympathique ! ^^ Les personnages sont un peu bornés vis-à-vis de leurs sentiments, ce qui est énervant par moments, mais l'écriture est belle et imagée, pleine de douceur. A savourer !
Avec le Club Vésuvius, je m'attendais à du grand, du très grand Mark Gatiss ! Et si je me suis régalée ben... j'ai été un peu déçue : en dépit de personnages particulièrement attachants et d'une écriture absolument délicieuse, l'intrigue est cousue de fils blanc, or, vu l'auteur, je m'attendais à quelque chose de tortueux... un bon livre, mais avec un goût d'inachevé cela dit. Je lirai quand même la suite car j'ai adoré ^^
Brandon Sanderson = coup de cœur automatique. Jetez-vous dessus si ce n'est pas déjà fait !!! ^^

Et c'est tout...
Là je lis le tome 3 des Outrepasseurs, acheté aux Imaginales. Le début est excellent, à la hauteur des deux premiers tomes, et j'ai hâte d'avoir le fin mot de l'histoire ! Même si je n'ai pas envie de sortir définitivement de cet univers...

Ensuite je lirai Ianos, reçu en service presse, de la part des éditions Mnémos que je remercie chaleureusement ! :-) Le pitch a l'air alléchant, et la couv est sobre mais franchement belle. Hâte de le commencer !

Ma panne de lecture (relative, comme vous le voyez, mais par rapport à mon rythme habituel, c'est la disette c'est clair ! ^^) ne m'a pas empêchée d'acheter pleiiiin de choses, donc je vous ferai un billet d'acquisitions dans la semaine :D

Et vous, que lisez-vous de beau ce lundi ? ^^

samedi 20 juin 2015

[Bérengère Rousseau] Rédemption

Quand un vieux médaillon et quelques documents anciens révèlent à Noâm les soupçons de collaboration qui pèsent sur son arrière-grand-père, son monde bascule. Comment accepter et vivre avec cette honte ? Il veut comprendre. Avec son meilleur ami, il se rend au Château de Noisy, là où son aïeul fut aperçu pour la dernière fois.
Sur place, ils sont victimes d’un éboulement. Ils se réveillent en 1944 à la veille de la Bataille des Ardennes. Noâm voit là l’occasion de restaurer l’honneur de sa famille, au risque de changer le cours de l’Histoire. Et si, justement, celle-ci avait déjà changé ?

Disponible en papier et numérique sur le site de l'éditeur, et toutes les plateformes de vente habituelles, ainsi qu'en librairie bien sûr ! :-)

A quoi sait-on qu'un coup de cœur est véritable ? Parce qu'il est fait pour durer : des semaines, que dis-je ?, des mois après sa lecture, on en garde un souvenir impérissable !! Ce qui est le cas de Rédemption, donc.

Je suis très heureuse de reprendre le blogging littéraire avec cet ouvrage qui sort vraiment de l'ordinaire. C'est une uchronie, oui, mais on assiste au sens littéral à la rupture temporelle : Bérengère Rousseau fait voyager son personnage principal de notre espace-temps jusqu'à un passé complètement métamorphosé, lequel va continuer de s'écarter de notre réalité par les actions dudit personnage principal. C'est culotté de manier l'uchronie dans l'uchronie, il fallait oser ! D'autant que l'exercice est ici délicat : l'auteur explore un pan d'histoire moderne (et belge) connu mais pas tant que ça du lectorat francophone, et elle joue avec ce que le lecteur sait, croit savoir, et va devoir intégrer... au final, elle recrée une Belgique de la Seconde Guerre mondiale plus vraie que nature, où réalité extralittéraire et intralittéraire se mêlent avec brio, sans déséquilibre, et avec un naturel déstabilisant. A tel point qu'on se demande parfois si tel ou tel événement a eu lieu, où si c'était à un endroit différent, etc. Bref, elle tisse sa toile avec un brio extraordinaire qui ne peut que vous emporter au fond de la tourmente avec les personnages !

Les personnages, parlons-en d'ailleurs... ils sont attachants, volontiers têtes à claques, mais assez généreux et intelligents pour rattraper ça. Ils ne prennent jamais de décisions idiotes et sont guidés par la logique et la raison plus que par les sentiments, même si ceux-ci ne sont jamais bien loin... et franchement, c'est un régal ! J'avoue en avoir marre des personnages qui prennent des décisions illogiques mais spectaculaires, juste parce que leur cœur le leur dicte ^^

Quant à l'écriture, elle est fluide et élégante, rapide, et elle nous porte sans faille jusqu'au mot fin. J'ai lu ce roman en quelques heures, sur deux jours, dans une frénésie : je crois que j'ai lu les 30 premières pages le premier soir, et le second, je me suis mise au lit à 21h exprès pour avoir le temps de le terminer avant minuit. Ce que j'ai fait. Pas un temps mort, un vrai sans faute !

Et la fin... la fin !!! Il faut le lire pour le croire. Là encore, l'auteur prend un risque, un vrai, et pour moi, c'est un pari réussi.

Bref, un livre écrit d'une plume virtuose et directe, qu'il vous faut absolument si vous êtes fan d'uchronie, de mondes parallèles, de paradoxes temporels... et d'histoire moderne, bien sûr ;-)

lundi 6 avril 2015

C'est lundi, que lisez-vous ? #100

Ce que j'ai lu les semaines passées :




En pause :

Ce que je lis en ce moment :

Hello à tous !

Pas de C'est lundi depuis plus d'un mois... mais bon, les chroniques ont fait leur grand retour, c'est pas plus mal ;-) Les prochaines sur ma liste aborderont deux coups de cœur, dont Le Roi Sombre que j'ai terminé hier soir... une réécriture de Monte Cristo sauce SF, j'ai a-do-ré !!!

Côté mauvaises nouvelles, une pause qui tend vers l'abandon : La Fille du Chaos, beaucoup trop sombre et glauque pour moi. Cela ne me donnait pas du tout envie de rouvrir le bouquin. Je vais essayer de m'y remettre prochainement, mais si la sensation de malaise redevient trop forte, tant pis, je ne lirai pas ce bouquin. Il y a vraiment quelque chose de malsain qui se dégage des pages, l'auteur a bien fait son travail en ce sens... un peu trop justement, c'est hyper hyper glauque ^^

Mis à part ça, j'ai presque fini de lire Liavek. C'est pas mal, mais je n'accroche pas à certaines nouvelles, celles de Steven Brust notamment. Je le trouve trop cryptique ^^

Pour ma prochaine lecture francophone.... je sais pas encore ce que je vais choisir, mais vous le verrez apparaître dans la colonne de droite du blog ^^

Et vous, que lisez-vous de beau ce lundi ?

jeudi 2 avril 2015

[Mathieu Rivero] Or et Nuit

Il sort aujourd'hui et vous devriez tous vous précipitez dessus. De quoi je parle ? Mais de cette pépite que j'ai pu me procurer en avant-première au salon du livre de Paris et lire avant presque tout le monde !


Des mille et une histoires que j’ai pu conter, aucune n’est aussi fabuleuse que celle que je m’apprête à te narrer.
On y voyage de cités mortes en jardins luxuriants, de royaumes en déserts et de geôles en palais. On y croise djinns et ghûls, sultans et dragons, reines et démons, et les lignées maudites s’y affrontent autant que les passions se déchaînent. Vois-tu, elle recèle en son cœur une bien plus unique distinction. Cette histoire d’amour et de mort est vraie : je l’ai vécue. Parole de Shéhérazade.
Mathieu Rivero est un jeune auteur lyonnais, dont Or et nuit marque l’entrée en fantasy par la porte de l’inspiration orientale à la Mille et une nuits, dont il constitue une suite. Les récits s’y mêlent, les destins aussi, des voleurs et des princes, des royaumes et des sortilèges, des complots et des combats : la magie et le suspense sont au rendez-vous.
Il y a plus d’un enchantement entre ces pages !

Dès les premières lignes, la magie opère... on entre par la petite porte de l'Orient, loin des clichés habituels. L'Orient ici décrit n'est ni ultra-violent ou "hyper-orientalisé" : Mathieu Rivero procède avec subtilité pour recréer une civilisation complexe et méconnue, riche de de personnalités toutes différentes et plus attachantes les unes que les autres. La conteuse Shéhérazade est à la fois spectatrice et (malgré elle) actrice de l'histoire qu'elle déroule page après page. Elle s'est échappée du Palais de son époux, celui-là même qui la menaçait chaque soir de la décapiter et qu'elle tenait en haleine en lui racontant des histoires... pour mieux se refaire capturer par un mystérieux bandit, auquel elle raconte une histoire qui se révèle réelle : elle lui fait le récit des événements auxquels elle a assisté pendant son errance à travers les différents territoires orientaux. 

Histoire et conte se mêlent. Destinée générale et desseins personnels se percutent. La magie des mots est réelle dans l'histoire, et le conte se tisse aux fils du réel. On nage en pleine féérie orale et scripturale, pour notre plus grand bonheur à nous, lecteurs. Le verbe est beau, les métaphores nombreuses mais pas envahissantes. Le rythme des phrases est bien pensé. Celui des chapitres aussi : au début de chacun d'entre eux, on retrouve Shéhérazade et celui qui l'a faite prisonnière et compte tirer d'elle une rançon - puisqu'elle est en effet devenue Reine après les événements des Mille et unes nuits. Leur situation évolue, ils nous en apprennent plus sur l'univers dans lequel les personnages du conte narré évoluent... puis ledit conte reprend, et l'on comprend peu à peu que tout n'est pas inventé. Presque rien, peut-être, en fait.

Mais je ne vous en dirai pas plus. Il faudra lire pour savoir quels personnages fantastiques et attachants forment cette fresque orientale si dépaysante ! ;-)
Un seul reproche : une fin un peu trop abrupte. J'aurais aimé un épilogue, et ne pas finir sur un événement aussi... hem, "conclusif", dirons-nous pour ne pas spoiler :D

Vous l'aurez compris, j'ai adoré me plonger dans ce roman. On vit, on tremble, on vibre avec Shéhérazade, et on se prend de compassion pour le pire des monstres. On aime le brigand, comme elle, et on déteste le roi, comme elle. Mathieu Rivero signe là une suite originale et réussie des Contes des Mille et unes nuits, où l'on entrevoit aussi bien l'or des toits des palais d'Orient, que la nuit qui couve dans le cœur des hommes...

dimanche 29 mars 2015

[Mathieu Guibé] Elvira Time S01

Salutations, surfeur de pages web en quête de lecture divertissante !

Aimes-tu les vampires ? Non ? C'est pas grave, car la lecture qui suit pourra te plaire quand même : en effet, cela te fait un point commun avec l'héroïne de cette série littéraire à dents pointues, aussi pulp et déjantée que l'épisode musical de Buffy the vampire slayer ! De qui je parle ? Rah, mais d'Elvira Time bien sûr ! Une nana très drôle, avec un sens du jeu de mot pourrave hyper développé, et qui sait te faire rire à chaque page. Elle a deux collègues bien humains, mais un lourd passé qui la hante - littéralement, puisque son meilleur ami est un fantôme et que, s'il est mort, c'est un tout p'tit peu sa faute, oups...

Enfin, et si je te donnais le résumé de cette série littéraire, au lieu de déblatérer ? Ouais, hein... ça serait bien que je reprenne ce blog en main, mais pour ça, faudrait aussi que je fasse les choses dans l'ordre :p
Hop, voilà donc le résumé :

L’existence des vampires n’est plus un secret pour personne. Alors que le tout Hollywood les décrit comme les amants du siècle, notre bon vieux gouvernement des Etats-Unis a tranché. Chaque rejeton aux dents longues se verra proposer un choix : se référencer auprès des autorités et survivre comme un animal en cage ou rester libre et se faire traquer par des chasseurs de primes rémunérés par l’état. Perso, je préfère la deuxième solution. C’est beaucoup plus lucratif pour mes finances depuis que j’ai hérité de l’entreprise familiale. Le problème, c’est qu’à 17 ans, je suis encore enchainée au lycée et je dois concilier cours de math et exécutions sommaires. D’aucuns diront que j’ai la fâcheuse tendance à ramener plus de boulot au bahut que je ne rapporte de devoirs à la maison. C'est pas faux.
Alors voyez-vous, quand on doit gérer tous ces vampires attirés par le miasme hormonal émanant de mon école et qu'en plus, on s'appelle Elvira, la vie n’est pas simple.
Une ado qui se plaint de son calvaire quotidien ? Rien de neuf à l’horizon, me direz-vous. Mais croyez-moi, je sais garder les pieds sur terre. Ma vie aurait pu être bien pire : j’aurais pu être un de ces monstres et me retrouver du mauvais côté de mon pieu.

Le résumé résume bien (woohoo ! ^^) mais est vraiment un cran en dessous de l'humour permanent qui règne entre les pages de la série : entre les situations cocasses, les répliques tordantes et les références en tous genres, on passe un excellent moment. C'est une lecture qui déride jusqu'à Mamie Nova (si si si) et te donne envie de faire mille jeux de mots pour tenter d'exceller l'inventivité géniale de l'auteur en la matière (et comme vous l'avez vu, j'essaye FORT ! ^^) L'intrigue va à cent à l'heure, et même si quelques pauses sont accordées aux personnages, on a rarement le temps de souffler. Du coup, les pages se tournent toutes seules, également soutenues par la fluidité impeccable du style.

Un seul point négatif : l'empathie avec les personnages. L'humour permanent fait qu'on a du mal à avoir peur pour eux, à garder notre sérieux de lecteur et, donc, à compatir à ce qui leur arrive. Cela nous empêche d'aller en profondeur, sous la peau d'encre et de mots des personnages : tout en étant extrêmement travaillés, ils restent relativement superficiels. Même Elvira, qui est pourtant la narratrice. Par exemple, j'ai eu du mal à être émue par son passé pourtant pas rose. La relation avec son meilleur ami devenu fantôme pourrait être extrêmement touchante aussi, et elle l'est de manière objective, mais l'humour s'est dressé entre moi et l'émotion. J'ai du mal à décrire ce ressenti de lecture, un peu particulier je dois l'admettre.

Cela étant... ça reste une lecture pulp qui met dans le mille du côté de son rôle premier : divertir. On ne voit pas le temps passer, ni les pages défiler, et on s'éclate ! Je dirais même qu'on prend son pieu, euh, son pied ! ^w^
Lue dans le train en moins de 3h, alors que j'étais épuisée, et j'ai pas pu lâcher la série avant d'avoir atteint le mot "fin"... à quand la saison 2, donc ? ^w^

En résumé :
  • du pulp
  • du bon
  • du geek
  • et du vampire, bien sûr !
5 épisodes, 1e gratuit sur Immatériel et ailleurs. Existe aussi en papier (à commander chez votre libraire préféré !)